N.D.R. : Les captures HD n'affichent pas les éléments graphiques de la barre de sélection car, contrairement aux DVD où ceux-ci sont intégrés dans l'image, ils forment ici un élément technique à part ajouté par-dessus.
Le packaging :
Distribuées par IDP, les "Editions Saphir" forment une collection Blu-ray de séries d'animation japonaise garantissant ainsi pour l'intégralité de ses titres – faisant partie du catalogue d'autres éditeurs du marché – un design et un traitement homogènes. IDP ayant l'art et la manière de réaliser de somptueux et attrayants packagings, nous retrouvons ici un coffret au format Blu-ray composé d'un digipack inséré dans un fourreau très épais. Tout autour de ce dernier et placée en haut trône la large bande bleue, signature du support, qui ne gâche cependant en rien l'esthétique globale du produit, surtout qu'elle est soulignée par un liseré doré rappelant celui des "Editions Gold". Côté recto, un montage de la majorité des personnages illustre la série dont le titre est fièrement affiché au centre. Quant au verso, un décor urbain devenu piste de danse pour Isaac et Miria sert d'arrière-plan pour un encadré présentant la série ainsi que son synopsis, les crédits, le contenu de l'édition et les spécificités techniques, le tout mêlé à quatre captures. Le seul point discutable serait les mesures du fourreau calculées au plus juste, obligeant à le secouer pour faire sortir le digipack.
Le digipack :
Le digipack est standardisé dans sa conception pour accueillir jusqu'à 3 Blu-ray. Il se présente en trois volets : le premier sert à insérer le livret et les deux autres de supports à des plateaux en plastique transparent prévus pour accueillir respectivement deux et un disques. Si la série ne compte que deux galettes, ce qui est le cas ici, le troisième volet ne comporte pas dedit plateau mais doit conserver la même épaisseur afin que la collection puisse rester parfaitement homogène. Pour ce faire, c'est un "faux" quatrième volet replié et collé sur le précédent au moyen de bords supplémentaires pour le surélever qui donnera les quelques millimètres de volume nécessaires. L'intérieur est par conséquent creux alors évitez de marcher dessus ou d'y poser un objet lourd.
Sur la face extérieure, le digipack est imprimé d'une photo regroupant une dizaine de personnages ainsi que d'une superbe illustration couchée sur deux volets de tous les protagonistes principaux représentés dans un bar. A l'intérieur, sur une place pavée se tiennent trois groupes regardant peu ou prou l'objectif placé en hauteur. Les deux disques du volet central sont pressés d'une partie de l'image sur laquelle ils reposent.
Le livret :
Le livret de 28 pages comprend une présentation de l'anime, son histoire, la liste du staff technique, les fiches des personnages et le synopsis de chaque épisode/OAV, mais également des explications sur l'immortalité et la période historique pendant laquelle se situe l'action principale. Très bien réalisé et illustré par des artworks et des captures, il convient de le lire après avoir visionné la série car il comporte de nombreuses révélations.
L'authoring :
A peine le logo de Black Box disparu que celui de Baccano! pointe ses lettres, poussé à plein régime par le thème jazzy du générique d'ouverture afin d'arriver sur l'illustration représentant les personnages dans un bar, déjà visible sur le digipack, mais cette fois-ci en noir et blanc. Sur ce rythme effréné, la caméra va se focaliser tour à tour sur des couples qui seront chacun mis en lumière, colorisés et leurs noms se verront affichés afin d'imposer une dynamique au menu mais également un devoir de mémoire au spectateur. Parmi toute cette foule de protagonistes, tous plus importants les uns que les autres, le rappel des noms, même s'il est déjà fait dans le générique, n'est jamais inutile. On prendra même plaisir à écouter en boucle la musique tout en révisant les noms et les visages sans lassitude.
Par-dessus tout ce beau monde, sur le bas de l'écran, trois liens dans les tons orangés viennent s'imprimer sur un bandeau pour nous permettre de sélectionner la lecture consécutive, de choisir l'épisode (les autres suivront ensuite automatiquement) ou bien de décider de la langue dans laquelle nous allons visionner la série. Dans le sous-menu des épisodes, ces derniers apparaissent par groupes de quatre et chacun d'eux est accessible par une capture en noir et blanc. Lorsque l'on place le curseur dessus, la vignette se colorise en même temps que le numéro de l'épisode s'inscrit. A noter que les 3 OAV sont bien nommées comme telles et ne sont donc pas considérées comme des "faux" épisodes 14 à 16.
Le menu peut être appelé pendant la lecture pour changer d'épisode ou de langue à la volée. Il s'affiche sous la même forme avec les liens "Audio" et "Episodes" accompagnés par une image de la locomotive du Flying Pussyfoot.